01-11-2013 – Braine-le-Comte – 2ème mi-temps

La deuxième partie sera relancée par Corentin au moyen d’un grand 1-2-3 piano avec le public, passée la cohue, Laurence, Emilie et les équipes remontent en scène.

 

« 5 voix de moins » sera la première improvisation et elle sera à la manière d’un film de capes et d’épées.

 

Lors d’un rendez-vous secret, deux cavaliers ourdissent des plans pour voler des bijoux. Ils tuent un premier garde qui passait par là.

 

Plus loin, la Reine confie le coffret contenant ses bijoux à Baldaquin, son laquet

 

« Mettez-le en sécurité. Où vous voulez mais en sécurité ».

 

Et pour s’assurer du sort de sa cassette, elle scelle le coffret avec les mains de son servant.

 

Ailleurs dans le palais, un des cavaliers a un rendez-vous.

 

« Salamis » l’interpelle le joueur français

« Cardinal Jambon » lui répond l’Italien.

 

Le cardinal veut absolument récupérer les bijoux de la Reine (et nous, nous avons déjà entendu cela quelque part).

 

Son complice poursuit donc Baldaquin et lui intime l’ordre de donner les bijoux, ce que celui-ci refuse, il a, après tout, toujours les mains collées au coffret.

 

Le mousquetaire dégaine son épée, Baldaquin en fait de même, mais avec les pieds. Alors qu’il perd, il tente, dans un dernier acte de bravoure, d’avaler les bijoux mais le mousquetaire les lui fait recracher.

 

Au palais, la Reine se lamente de la perte de ses biens et appelle sa suivante, Colombine. Elle l’envoie avec les mousquetaires pour récupérer ceux-ci (les bijoux, pas les mousquetaires).

 

Colombine meurt d’un coup d’épée

 

« Mais Colombine, vous avez tâché votre nuisette ».

 

Mais elle avait récupérer les bijoux et la Reine lui décerne, à titre posthume, le titre de Chevalière du Lys d’Or.

 

L’improvisation suivante sera une nouvelle fois comparée et aura pour titre « Tel Père, tel Fils »

 

La France nous narrera l’histoire de Walibi, petit enfant de 12 ans qui doit devenir un homme. Son père lui explique que pour se faire il devra trouver la sagesse. Elle se trouve dans le cœur d’un homme, mais comme tout ce qui est près, elle est difficile à atteindre.

 

Il part alors à travers la forêt, aux bruits d’animaux étranges. Soudain, un singe prend une tortue et la lance par terre. Elle est indemne. C’est un signe, Walibi comprend que lui aussi, comme la tortue  avec sa carapace doit se protéger et il se fait un bouclier.

 

Mais un deuxième singe tente de s’emparer de lui.

 

« Walibi, pour devenir un homme, il faut attaquer aussi pas seulement se protéger » lui révèle le conteur de cette histoire.

 

Et lorsque Walibi, enfin devenu un homme, revient au village, il y est accueilli par une grande fête (mais moins grande que la fête de clôture du Mondial demain soir).

 

Pour vous résumer la qualité de cette improvisation, je me contenterai de vous citer ma voisine « C’est Kirikou et Maeterlinck à la fois ». Et oui, notre public a de la culture.

 

Vient ensuite l’Italie qui nous a présenté une des impros les plus visuellement abouties de ce Mondial (que les autres équipes se rassurent, j’ai dis « une des ») avec un film muet. Un vrai. Une impro qui nous a fait douter de notre vue, tellement on aurait pu croire que ce qui se déroulait sur scène se passait en sépias ou en noir et blanc. Un seul regret, ne pas l’avoir filmée.

 

L’histoire, jouée avec l’ensemble des codes des films de l’époque, raconte le vol d’un coffre-fort par un homme, afin de changer sa vie. Il en rapporte le contenu à sa femme qui ne semble pas contente. Un policier et son second se lancent sur la piste. Le policier trouve le voleur et tente de se battre avec lui pendant que le second courtise l’épouse. Constatant l’un les manquements de son assistant, l’autre ceux de sa femme, le policier et le voleur se lancent à leur poursuite.

 

Une improvisation parfaite, soulignée par le magnifique éclairage du maitre de lumières. L’Italie s’est apparemment souvenue de la belle improvisation des samouraïs et du cil proposée par la France la semaine dernière et a voulu lui montrer qu’ils relevaient le défi.

 

La mixte suivante sera tout aussi visuelle avec « Un service de taille ». Nous retrouvons sur un terrain de tennis pour un match en double féminin. Filet et balle seront interprétés par les joueurs à l’aide de leurs écharpes et, au terme de la partie, la balle finira par trouver une petite camarade à séduire.

 

L’improvisation suivante sera sans titre, mais en catégorie mort annoncée, à savoir que les improvisateurs devront utiliser un lieu et un objet, donnés par le public, pour y jouer la mort de leur personnage (1 par équipe) à l’aide dudit objet.

 

L’Italie hérite d’un sauna et d’une brosse à dent et c’est un personnage qui trouve quelque chose coincé entre ses dents qui se voit obligé de se les brosser. Sous la chaleur du sauna, la brosse fond malheureusement dans sa gorge et il étouffe.

 

Pour la France, les mots seront bibliothèque et chausse-pied.

 

On nous présente une scène de magasin de chaussure dans laquelle officie le jouteur Cédric, une sorte de couteau suisse (pourtant bien français) de l’improvisation, il se déplie dans tous les sens et vous sert à peu près à tout, y compris à ce à quoi vous ne vous attendez pas.

 

« Mais non, entre 41 et 42 il n’y rien comme pointure » s’exaspère le vendeur.

 

Il a l’air de se débattre avec un client têtu.

 

« Rooooh, le gars il croit qu’il a du 41 et 1 tiers mais ça n’existe pas ».

 

Il part donc dans les nombreux rayonnages de la bibliothèque de son arrière-boutique afin de lui prouver.

 

« Littérature, on s’en fout, philosophie, on s’en fout… ah ! Chaussures ! »

 

Il fouille plus précisément

 

« Ah voilà, le grimoire des tailles et pointures »

 

Malgré la peur que semble lui inspirer le livre il l’ouvre, mais un spectre en sort. Le vendeur tente alors de le chasser en lui jetant ses talons aiguilles mais c’est finalement à coups de chausse pied qu’il y parvient. Le grimoire se referme alors, coinçant le chausse pied entre ses pages.

 

Et c’est en le retirant d’un grand coup sec que notre héros se poignarde avec l’objet.

 

La dernière improvisation sera alors tirée « Le Grand Déballage »

 

Et c’est une brocante qui apparait sous nos yeux. Le joueur italien semble y trouver quelque chose,

 

« C’est beau mais c’est laid » apprenons nous sur l’objet en question.

 

Il s’agit apparemment d’un thon en plastique qui chante quand on l’allume.

 

Mais alors que les négociations commencent, une musique western s’élève. Les deux protagonistes se figent en duel.

 

On les oblige, comme il ne se passe jamais rien dans le patelin, à venir se battre au bar. Avant le duel, le barman leur propose une bière

 

« Oui, tas de pisse pour moi » demande le joueur italien (nous espérons que la boisson demandée était en fait une trappiste)

 

Les règles du duel sont alors énoncées, le gagnant sera celui qui finira son verre dès que la pièce lancée sera retombée sur le sol.

 

Qui gagnera ? Nous ne le saurons jamais, mais alors que l’arbitre siffle pour la dernière fois, c’est la France qui remporte le match sur un score de 8 à 5. Pour la France, c’est une victoire, mais pour l’Italie, ce n’est certainement pas une défaite !

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